vendredi 12 décembre 2014

Google Maps pour calculer des distances et des surfaces

L'informatique, le web, les outils Google peuvent se révéler parfois comme des outils bien sympathiques. Ils peuvent alors devenir de superbes outils ou tout simplement de petits accessoires bien pratiques dans la vie de tous les jours.

Google Maps, service de cartographie à sauce Google permet donc d'avoir sous la main, l’équivalent d'un certain nombre de bonnes vieilles cartes routières. Le service propose du calcul d'itinéraires comme Mappy ou ViaMichelin. Il est possible également de découvrir des régions grâce aux nombreuses photos qui sont associées. Il y a également le service "Streetview" qui donne l'impression de pouvoir se promener parfois. 

Bref, quelques beaux outils bien élaborés et qui sont mis à jour régulièrement. 

Mais il est aussi possible d'effectuer des choses beaucoup plus élémentaires comme calculer la distance entre deux ou plusieurs points et aussi obtenir automatiquement des calculs de surface.

Que ce soit pour son côté utile, pratique ou ludique, cela peut aller de la distance à vol d'oiseau entre deux villes, la surface du champ du voisin ou la distance parcourue lors du dernier jogging.

Il suffit simplement de faire un clic droit sur la carte Google et de sélectionner "mesurer une distance". Ensuite, chaque clic sur la carte positionne un point et calcule automatiquement les distances ainsi mesurées. Si le dernier point est le même que le premier, un calcul de surface est alors effectué. 

Pratique également, une fois un schéma de points effectué, il est possible de déformer le tracé pour modifier en temps réel les distances et les surfaces.

Fini donc le stylo, la gomme, la règle et la calculatrice.


On peut mesurer par exemple ici la superficie du Lac Léman (577 km2 mesurés en quelques clics, superficie réelle 580 km2).

Pratique non ?



jeudi 11 décembre 2014

K-Meleon, navigateur alternatif

Une bonne partie du temps que nous passons devant un ordinateur est consacrée à l'utilisation d'internet. L'ordinateur est devenu un objet d'arrière plan et ce que l'on voit et qu'on utilise principalement c'est le navigateur, l'outil qui permet d'afficher des pages web.

Pour naviguer sur le web, il y a quelques navigateurs connus qui se partagent la grande partie du marché (Internet Explorer, Chrome, Firefox et Opera pour les plus connus).

Mais il existe des tas d'autres navigateurs beaucoup moins connus mais qui pour autant assurent très bien leur fonction essentielle de navigateur.

J'ai découvert et testé un de ces alternatifs restés dans l'ombre : K-Meleon. Et pourtant cet outil est bien sympathique. Il s'agit d'un logiciel issu du monde du libre (licence GNU GPL) pour Windows qui peut utilisé même sans installation. Il est léger (ne nécessite que peu de ressources), très rapide, personnalisable et très simple (l'idée est d'aller à l'essentiel). Il peut être paramétré en Français.




Il peut donc être installé sur un PC sous Windows ou alors simplement copié sur une clé USB en version portable et permettre ainsi de garder son navigateur, son historique et ses favoris à portée de main.

A tester !


mercredi 10 décembre 2014

Black Menu, tout l'univers Google derrière un bouton

Si vous cherchez le meilleur outil qu'il soit pour avoir tout l'univers Google à portée de clic ou si pour vous Google ne se limite pas à être un moteur de recherche, alors Black Menu est l'extension indispensable qu'il vous faut.

Black Menu se présente donc sous forme d'une extension à installer sur le navigateur Chrome (normal quand on utilise les produits de chez Google) et permet un accès quasi instantané à la l'ensemble des fonctions proposées par Google.



L'extension est régulièrement mise à jour pour suivre et s'adapter au mieux aux outils Google. 

Elle permet donc de ne plus se perdre dans des favoris, des raccourcis ou des adresses à taper dans la barre de recherche. Elle regroupe derrière un simple bouton quelques 200 fonctions ou outils Google. 

C'est une manière également de pouvoir essayer des outils du géant américain moins connus que Gmail ou Youtube.

Un outil indispensable !




mardi 9 décembre 2014

Ligne de flottaison, Quesako ?

Non, nous n'allons pas parler de pêche, de bateau ou d'iceberg dans cet article.

Il sera bien question ici d'une notion informatique et qui concerne plus précisément le design des pages web.

La ligne de flottaison indique la limite de la partie visible d'une page web à son chargement par rapport à l'ensemble de la page. La partie de la page web sous la ligne ne flottaison n'est donc pas visible au chargement et il faut utiliser l'ascenseur pour y accéder.



Cela a peut-être l'air banal au premier abord voir insignifiant pour certains mais c'est bien réel et même très sérieux.

On est ici dans des considérations à la fois esthétiques mais également commerciales.

Le premier regard que l'internaute pose sur une page web qui s'affiche est bien sa partie visible (limitée donc par la ligne de flottaison). Il n'est pas sûr à 100 % que la lecture va se poursuivre en utilisant l'ascenseur pour aller jusqu'en bas de page au risque de rater une partie de l'information.

Il est même possible que le lecture passe sur une autre page, un autre site n'ayant pas trouvé au premier regard l'information qu'il cherchait.

Alors bien sûr cette ligne n'a pas une position fixe. Elle peut varier en fonction de la taille de l'écran, du navigateur, de l'appareil qui assure la navigation sur le web ...

En tout cas, c'est une notion à prendre en compte lorsqu'on réalise des pages web. Le but premier au chargement d'une page est de capter l'attention du lecteur mais il faut ensuite savoir le garder. Alors évitons de mettre un bouton "Détails" accessible en bas de page après une dizaine de scrolling d'écrans, il risque de ne jamais être vu.




jeudi 4 décembre 2014

4G : encore une petite couche !

J'ai eu l'occasion dernièrement de parler de la 4G et de son déploiement mais c'est décidément un sujet qui passionne, qui fait couler beaucoup d'encre et qui pour moi a bien souvent du mal à passer.


Et c'est en lisant le sujet les symboles des réseaux très bien détaillé de http://www.phonandroid.com/ que je me suis dis qu'il y avait certainement encore une petite couche à ajouter à ce sujet.

Effectivement, le petit symbole (3G, H+, 4G, ...) situé en haut de l'écran de nos smartphones nous permet de savoir avec quel type de connexion nous échangeons sur le réseau mobile.

Sauf que cette information est incomplète et ne donne pas le débit dont nous bénéficions. En effet, on peut accrocher de la 4G et avoir un débit de 2 méga ...

Il faut pour cela utiliser une application comme nPerf (anciennement Degrouptest) ou Sensorly pour avoir une estimation réelle de débit.

Car la seule différence entre la 3G (et toutes ses déclinaisons) et la 4G n'est qu'une question de débit (sans aucun service supplémentaire).

En d'autres termes, même lorsqu'on a un petit "4G" affiché sur son écran, tant qu'on a un débit inférieur à 42 Mbps, c'est de la 3G qui nous est en réalité fournie. C'est un peu comme l'histoire du jambon ou du saumon pour lesquels on ajoute un certain pourcentage d'eau pour nous faire croire qu'on nous en donne plus (ou lorsqu'on vous livre du cheval à la place du bœuf...). Nous sommes alors véritablement dans un contexte de tromperie vis à vis de ce que nous payons !

Il n'est pas toujours évident de comprendre véritablement de quoi on parle entre les histoires de couverture et de débit et toutes les considérations techniques mais il faut savoir le rapprocher d'un autre domaine. Il faut considérer un forfait comme un produit de consommation et se dire qu'en achetant un produit, la moindre des choses c'est que le produit livré corresponde à sa description.

Il est inadmissible de payer du foie gras et de nous livrer du pâté (ou de nous vendre du pâté au prix du foie gras) !!!

Dans la réalité aujourd'hui des réseaux mobiles, Il est tout à fait possible de payer un abonnement à un forfait 4G sans jamais en bénéficier. Il est bon de rappeler également qu'au moment de la mise en route de la 4G, certains opérateurs avaient profité de l'occasion pour augmenter les tarifs (un tarif 3G et un tarif 4G) pour ensuite faire disparaître la version 3G et mettre tout le monde au forfait 4G (sans bien sûr donner de garantie vis à vis de la certitude d'avoir une vraie 4G).

Au final, si l'on prend le pourcentage de personnes ayant un abonnement 4G chez un opérateur qui accrochent un vrai réseau "4G" (avec un débit supérieur à 42 Mbps), je ne suis pas persuadé que ce pourcentage soit en rapport avec les 70 % de population couverte annoncés par certains opérateurs. 

Attention encore lorsqu'on parle de chiffres, 70 % de population couverte ne signifie pas 70% du territoire couvert ! Pour que cela fonctionne vraiment, il faut que les 70 % couverts ne bougent pas pour continuer à bénéficier de leur débit (pas de déplacement à la campagne ou à la montagne ou à la mer). C'est un peu paradoxal lorsqu'on parle "d'offres mobiles".

En comme si cela ne suffisait pas, on va nous rajouter bientôt de la 4G+ et plus tard de la 5G pour justifier une nouvelle augmentation de tarif. Il serait d'ailleurs normal d'attendre d'avoir terminé la couverture avec une certaine norme avant de démarrer autre chose, mais çà c'est une autre histoire.

Décidément, l'aventure de la 4G reste un plat difficile à digérer !



mercredi 3 décembre 2014

Mon Informatique Au Quotidien, 2 ans plus tard !

Cela fait maintenant deux ans que je me suis aventuré à alimenter un blog Mon Informatique Au Quotidien sur le net.




C'était le 30 novembre 2012 pour être exact que je me lançais dans le blogging en simple amateur.

Deux ans et presque 300 articles plus tard, je suis toujours là.


L'aventure est intéressante mais l'exercice au quotidien oblige à une certaine discipline : un travail de recherche, de lecture, d'inspiration et de rédaction. Et entre l'idée et son écriture dans un article, ce n'est pas toujours évident de faire une bonne restitution.

L'idée principale est de faire passer un message, d'instaurer un dialogue et de pouvoir échanger autours de l'informatique en général et d'aborder ses impacts sur notre quotidien.

Il ne s'agit pas de faire ici de la hotline ou de la démonstration technique, d'autres le font bien mieux que moi. Après 25 ans à mettre les mains dans le moteur, il est temps de prendre un peu de hauteur. C'est pour moi plus l'occasion d'aborder des préoccupations plus générales liées à l'informatique et que finalement beaucoup de gens partagent.

La place que j'essaye d'occuper aujourd'hui se situe plus entre les vrais spécialistes et les utilisateurs de tous les jours. Face à la technique, il faut toujours savoir rester modeste et admettre au bout d'un certain temps qu'elle a toujours le dernier mot. 

Et puis c'est bien connu : les spécialistes savent de plus en plus de choses sur des domaines de plus en plus restreints, jusqu'à tout savoir sur rien !!!

Et en parlant de gens avec qui partager, le véritable exercice est bien de pouvoir les cibler. En fait, il faut pouvoir échanger avec les bonnes personnes qui partagent les mêmes centres d’intérêt et qui font face aux mêmes problèmes. 

J'ai fais l'erreur de confondre quantité et qualité. En effet, l'informatique, internet, les réseaux sociaux constituent un formidable vecteur de communication à condition de bien savoir s'en servir. J'ai testé, je me suis dispersé et je me suis investi dans pas mal de réseaux sociaux différents : Facebook, Google+, Twitter, Ello, Tsu, Pinterest, Tumblr, ... mais cela commence à faire beaucoup, beaucoup de temps pour pas grand chose.

Il est donc temps de se recentrer sur ce qui fonctionne vraiment.

A bientôt




mardi 2 décembre 2014

Philae, une prouesse technique mais informatique également


Ces dernières semaines, l'aventure de la mission Rosetta et de la sonde Philae ont fait la une de l'actualité et chacun s'est surpris à suivre au jour le jour les avancées de la sonde posée sur un gros caillou à 500 millions de kilomètres de chez nous.

Il ne s'agit cependant que d'un très court coup de projecteur sur un projet initié il y a une vingtaine d'années et la courte vision d'un voyage dans l'espace qui a en réalité duré dix ans.


Sur le plan purement technique, la prouesse est incontestable. Envoyer un engin à 500 millions de kilomètres, 10 ans de parcours et pouvoir échanger avec une machine à une telle distance après dix ans de sommeil constituent les éléments d'un véritable succès technique.


Mais ce qu'il faut également souligner, c'est aussi une véritable et colossale prouesse informatique.

Demandez aujourd'hui à un informaticien de vous réaliser un logiciel, une application, une solution informatique qui ne tournera réellement que dans dix ans et qui aura bien sûr pris en compte tous les scénarios théoriques de ce qui pourra se passer dans dix ans. Je pense qu'il y en auraient beaucoup qui se gratteraient la tête avant de pouvoir imaginer quelque chose.

Imaginons également une autre expérience : éteignez aujourd'hui votre bel ordinateur dernier cri et connecté à internet et rallumez le dans dix ans. Je ne suis pas persuadé que cela fonctionnera à coup sûr ...ni sur un plan logiciel, ni sur un  plan matériel.

En informatique, tout évolue sans cesse et difficile de pouvoir prévoir les choses au delà d'un horizon à 4 ou 5 ans. De même, au niveau du matériel, il est très difficile de prévoir l'espérance de vie d'un matériel informatique : un ordinateur peut-îl fonctionner dix ans sans tomber en panne ?

Sur un projet d'une vingtaine d'années, il a fallu tout penser, tout imaginer pour arriver à mettre au point une solution qui puisse répondre à un cahier des charges plus que contraignant ... Il a fallu créer un éco-système informatique qui puisse fonctionner dans le temps sans évoluer - c'est difficile aussi en informatique de ne rien faire évoluer. 

Alors OUI, cette aventure spatiale constitue également une formidable prouesse informatique. 

C'était la pensée du jour.



lundi 1 décembre 2014

CCleaner passe la 5ème


S'il y a bien un outil qu'il faut toujours avoir à portée de clic, c'est bien l'excellent CCleaner, le petit couteau suisse de l'entretien du PC.

J'ai déjà eu l'occasion d'en vanter les mérites en évoquant les outils de nettoyage des PC ou lors de la sortie de la version 4 il y a un an et demi.

Et bien cette fois, c'est la version 5 du logiciel qui fait son apparition, avec son lot de nouveautés.

Tout d'abord, l'interface a été revue (plus moderne, épurée, avec une tendance un peu "Material Design" - c'est la mode).


Et puis, les fonctions ont été améliorées et optimisées notamment vis à vis de Chrome.

 Alors, il n'y a plus lieu d'hésiter : pour ceux qui utilisent déjà, il faut passer à la version 5, pour les autres, c'est l'occasion ou jamais de s'y mettre.

A noter que le logiciel est toujours et encore disponible gratuitement et également en version portable.