vendredi 12 décembre 2014

Google Maps pour calculer des distances et des surfaces

L'informatique, le web, les outils Google peuvent se révéler parfois comme des outils bien sympathiques. Ils peuvent alors devenir de superbes outils ou tout simplement de petits accessoires bien pratiques dans la vie de tous les jours.

Google Maps, service de cartographie à sauce Google permet donc d'avoir sous la main, l’équivalent d'un certain nombre de bonnes vieilles cartes routières. Le service propose du calcul d'itinéraires comme Mappy ou ViaMichelin. Il est possible également de découvrir des régions grâce aux nombreuses photos qui sont associées. Il y a également le service "Streetview" qui donne l'impression de pouvoir se promener parfois. 

Bref, quelques beaux outils bien élaborés et qui sont mis à jour régulièrement. 

Mais il est aussi possible d'effectuer des choses beaucoup plus élémentaires comme calculer la distance entre deux ou plusieurs points et aussi obtenir automatiquement des calculs de surface.

Que ce soit pour son côté utile, pratique ou ludique, cela peut aller de la distance à vol d'oiseau entre deux villes, la surface du champ du voisin ou la distance parcourue lors du dernier jogging.

Il suffit simplement de faire un clic droit sur la carte Google et de sélectionner "mesurer une distance". Ensuite, chaque clic sur la carte positionne un point et calcule automatiquement les distances ainsi mesurées. Si le dernier point est le même que le premier, un calcul de surface est alors effectué. 

Pratique également, une fois un schéma de points effectué, il est possible de déformer le tracé pour modifier en temps réel les distances et les surfaces.

Fini donc le stylo, la gomme, la règle et la calculatrice.


On peut mesurer par exemple ici la superficie du Lac Léman (577 km2 mesurés en quelques clics, superficie réelle 580 km2).

Pratique non ?



jeudi 11 décembre 2014

K-Meleon, navigateur alternatif

Une bonne partie du temps que nous passons devant un ordinateur est consacrée à l'utilisation d'internet. L'ordinateur est devenu un objet d'arrière plan et ce que l'on voit et qu'on utilise principalement c'est le navigateur, l'outil qui permet d'afficher des pages web.

Pour naviguer sur le web, il y a quelques navigateurs connus qui se partagent la grande partie du marché (Internet Explorer, Chrome, Firefox et Opera pour les plus connus).

Mais il existe des tas d'autres navigateurs beaucoup moins connus mais qui pour autant assurent très bien leur fonction essentielle de navigateur.

J'ai découvert et testé un de ces alternatifs restés dans l'ombre : K-Meleon. Et pourtant cet outil est bien sympathique. Il s'agit d'un logiciel issu du monde du libre (licence GNU GPL) pour Windows qui peut utilisé même sans installation. Il est léger (ne nécessite que peu de ressources), très rapide, personnalisable et très simple (l'idée est d'aller à l'essentiel). Il peut être paramétré en Français.




Il peut donc être installé sur un PC sous Windows ou alors simplement copié sur une clé USB en version portable et permettre ainsi de garder son navigateur, son historique et ses favoris à portée de main.

A tester !


mercredi 10 décembre 2014

Black Menu, tout l'univers Google derrière un bouton

Si vous cherchez le meilleur outil qu'il soit pour avoir tout l'univers Google à portée de clic ou si pour vous Google ne se limite pas à être un moteur de recherche, alors Black Menu est l'extension indispensable qu'il vous faut.

Black Menu se présente donc sous forme d'une extension à installer sur le navigateur Chrome (normal quand on utilise les produits de chez Google) et permet un accès quasi instantané à la l'ensemble des fonctions proposées par Google.



L'extension est régulièrement mise à jour pour suivre et s'adapter au mieux aux outils Google. 

Elle permet donc de ne plus se perdre dans des favoris, des raccourcis ou des adresses à taper dans la barre de recherche. Elle regroupe derrière un simple bouton quelques 200 fonctions ou outils Google. 

C'est une manière également de pouvoir essayer des outils du géant américain moins connus que Gmail ou Youtube.

Un outil indispensable !




mardi 9 décembre 2014

Ligne de flottaison, Quesako ?

Non, nous n'allons pas parler de pêche, de bateau ou d'iceberg dans cet article.

Il sera bien question ici d'une notion informatique et qui concerne plus précisément le design des pages web.

La ligne de flottaison indique la limite de la partie visible d'une page web à son chargement par rapport à l'ensemble de la page. La partie de la page web sous la ligne ne flottaison n'est donc pas visible au chargement et il faut utiliser l'ascenseur pour y accéder.



Cela a peut-être l'air banal au premier abord voir insignifiant pour certains mais c'est bien réel et même très sérieux.

On est ici dans des considérations à la fois esthétiques mais également commerciales.

Le premier regard que l'internaute pose sur une page web qui s'affiche est bien sa partie visible (limitée donc par la ligne de flottaison). Il n'est pas sûr à 100 % que la lecture va se poursuivre en utilisant l'ascenseur pour aller jusqu'en bas de page au risque de rater une partie de l'information.

Il est même possible que le lecture passe sur une autre page, un autre site n'ayant pas trouvé au premier regard l'information qu'il cherchait.

Alors bien sûr cette ligne n'a pas une position fixe. Elle peut varier en fonction de la taille de l'écran, du navigateur, de l'appareil qui assure la navigation sur le web ...

En tout cas, c'est une notion à prendre en compte lorsqu'on réalise des pages web. Le but premier au chargement d'une page est de capter l'attention du lecteur mais il faut ensuite savoir le garder. Alors évitons de mettre un bouton "Détails" accessible en bas de page après une dizaine de scrolling d'écrans, il risque de ne jamais être vu.




jeudi 4 décembre 2014

4G : encore une petite couche !

J'ai eu l'occasion dernièrement de parler de la 4G et de son déploiement mais c'est décidément un sujet qui passionne, qui fait couler beaucoup d'encre et qui pour moi a bien souvent du mal à passer.


Et c'est en lisant le sujet les symboles des réseaux très bien détaillé de http://www.phonandroid.com/ que je me suis dis qu'il y avait certainement encore une petite couche à ajouter à ce sujet.

Effectivement, le petit symbole (3G, H+, 4G, ...) situé en haut de l'écran de nos smartphones nous permet de savoir avec quel type de connexion nous échangeons sur le réseau mobile.

Sauf que cette information est incomplète et ne donne pas le débit dont nous bénéficions. En effet, on peut accrocher de la 4G et avoir un débit de 2 méga ...

Il faut pour cela utiliser une application comme nPerf (anciennement Degrouptest) ou Sensorly pour avoir une estimation réelle de débit.

Car la seule différence entre la 3G (et toutes ses déclinaisons) et la 4G n'est qu'une question de débit (sans aucun service supplémentaire).

En d'autres termes, même lorsqu'on a un petit "4G" affiché sur son écran, tant qu'on a un débit inférieur à 42 Mbps, c'est de la 3G qui nous est en réalité fournie. C'est un peu comme l'histoire du jambon ou du saumon pour lesquels on ajoute un certain pourcentage d'eau pour nous faire croire qu'on nous en donne plus (ou lorsqu'on vous livre du cheval à la place du bœuf...). Nous sommes alors véritablement dans un contexte de tromperie vis à vis de ce que nous payons !

Il n'est pas toujours évident de comprendre véritablement de quoi on parle entre les histoires de couverture et de débit et toutes les considérations techniques mais il faut savoir le rapprocher d'un autre domaine. Il faut considérer un forfait comme un produit de consommation et se dire qu'en achetant un produit, la moindre des choses c'est que le produit livré corresponde à sa description.

Il est inadmissible de payer du foie gras et de nous livrer du pâté (ou de nous vendre du pâté au prix du foie gras) !!!

Dans la réalité aujourd'hui des réseaux mobiles, Il est tout à fait possible de payer un abonnement à un forfait 4G sans jamais en bénéficier. Il est bon de rappeler également qu'au moment de la mise en route de la 4G, certains opérateurs avaient profité de l'occasion pour augmenter les tarifs (un tarif 3G et un tarif 4G) pour ensuite faire disparaître la version 3G et mettre tout le monde au forfait 4G (sans bien sûr donner de garantie vis à vis de la certitude d'avoir une vraie 4G).

Au final, si l'on prend le pourcentage de personnes ayant un abonnement 4G chez un opérateur qui accrochent un vrai réseau "4G" (avec un débit supérieur à 42 Mbps), je ne suis pas persuadé que ce pourcentage soit en rapport avec les 70 % de population couverte annoncés par certains opérateurs. 

Attention encore lorsqu'on parle de chiffres, 70 % de population couverte ne signifie pas 70% du territoire couvert ! Pour que cela fonctionne vraiment, il faut que les 70 % couverts ne bougent pas pour continuer à bénéficier de leur débit (pas de déplacement à la campagne ou à la montagne ou à la mer). C'est un peu paradoxal lorsqu'on parle "d'offres mobiles".

En comme si cela ne suffisait pas, on va nous rajouter bientôt de la 4G+ et plus tard de la 5G pour justifier une nouvelle augmentation de tarif. Il serait d'ailleurs normal d'attendre d'avoir terminé la couverture avec une certaine norme avant de démarrer autre chose, mais çà c'est une autre histoire.

Décidément, l'aventure de la 4G reste un plat difficile à digérer !



mercredi 3 décembre 2014

Mon Informatique Au Quotidien, 2 ans plus tard !

Cela fait maintenant deux ans que je me suis aventuré à alimenter un blog Mon Informatique Au Quotidien sur le net.




C'était le 30 novembre 2012 pour être exact que je me lançais dans le blogging en simple amateur.

Deux ans et presque 300 articles plus tard, je suis toujours là.


L'aventure est intéressante mais l'exercice au quotidien oblige à une certaine discipline : un travail de recherche, de lecture, d'inspiration et de rédaction. Et entre l'idée et son écriture dans un article, ce n'est pas toujours évident de faire une bonne restitution.

L'idée principale est de faire passer un message, d'instaurer un dialogue et de pouvoir échanger autours de l'informatique en général et d'aborder ses impacts sur notre quotidien.

Il ne s'agit pas de faire ici de la hotline ou de la démonstration technique, d'autres le font bien mieux que moi. Après 25 ans à mettre les mains dans le moteur, il est temps de prendre un peu de hauteur. C'est pour moi plus l'occasion d'aborder des préoccupations plus générales liées à l'informatique et que finalement beaucoup de gens partagent.

La place que j'essaye d'occuper aujourd'hui se situe plus entre les vrais spécialistes et les utilisateurs de tous les jours. Face à la technique, il faut toujours savoir rester modeste et admettre au bout d'un certain temps qu'elle a toujours le dernier mot. 

Et puis c'est bien connu : les spécialistes savent de plus en plus de choses sur des domaines de plus en plus restreints, jusqu'à tout savoir sur rien !!!

Et en parlant de gens avec qui partager, le véritable exercice est bien de pouvoir les cibler. En fait, il faut pouvoir échanger avec les bonnes personnes qui partagent les mêmes centres d’intérêt et qui font face aux mêmes problèmes. 

J'ai fais l'erreur de confondre quantité et qualité. En effet, l'informatique, internet, les réseaux sociaux constituent un formidable vecteur de communication à condition de bien savoir s'en servir. J'ai testé, je me suis dispersé et je me suis investi dans pas mal de réseaux sociaux différents : Facebook, Google+, Twitter, Ello, Tsu, Pinterest, Tumblr, ... mais cela commence à faire beaucoup, beaucoup de temps pour pas grand chose.

Il est donc temps de se recentrer sur ce qui fonctionne vraiment.

A bientôt




mardi 2 décembre 2014

Philae, une prouesse technique mais informatique également


Ces dernières semaines, l'aventure de la mission Rosetta et de la sonde Philae ont fait la une de l'actualité et chacun s'est surpris à suivre au jour le jour les avancées de la sonde posée sur un gros caillou à 500 millions de kilomètres de chez nous.

Il ne s'agit cependant que d'un très court coup de projecteur sur un projet initié il y a une vingtaine d'années et la courte vision d'un voyage dans l'espace qui a en réalité duré dix ans.


Sur le plan purement technique, la prouesse est incontestable. Envoyer un engin à 500 millions de kilomètres, 10 ans de parcours et pouvoir échanger avec une machine à une telle distance après dix ans de sommeil constituent les éléments d'un véritable succès technique.


Mais ce qu'il faut également souligner, c'est aussi une véritable et colossale prouesse informatique.

Demandez aujourd'hui à un informaticien de vous réaliser un logiciel, une application, une solution informatique qui ne tournera réellement que dans dix ans et qui aura bien sûr pris en compte tous les scénarios théoriques de ce qui pourra se passer dans dix ans. Je pense qu'il y en auraient beaucoup qui se gratteraient la tête avant de pouvoir imaginer quelque chose.

Imaginons également une autre expérience : éteignez aujourd'hui votre bel ordinateur dernier cri et connecté à internet et rallumez le dans dix ans. Je ne suis pas persuadé que cela fonctionnera à coup sûr ...ni sur un plan logiciel, ni sur un  plan matériel.

En informatique, tout évolue sans cesse et difficile de pouvoir prévoir les choses au delà d'un horizon à 4 ou 5 ans. De même, au niveau du matériel, il est très difficile de prévoir l'espérance de vie d'un matériel informatique : un ordinateur peut-îl fonctionner dix ans sans tomber en panne ?

Sur un projet d'une vingtaine d'années, il a fallu tout penser, tout imaginer pour arriver à mettre au point une solution qui puisse répondre à un cahier des charges plus que contraignant ... Il a fallu créer un éco-système informatique qui puisse fonctionner dans le temps sans évoluer - c'est difficile aussi en informatique de ne rien faire évoluer. 

Alors OUI, cette aventure spatiale constitue également une formidable prouesse informatique. 

C'était la pensée du jour.



lundi 1 décembre 2014

CCleaner passe la 5ème


S'il y a bien un outil qu'il faut toujours avoir à portée de clic, c'est bien l'excellent CCleaner, le petit couteau suisse de l'entretien du PC.

J'ai déjà eu l'occasion d'en vanter les mérites en évoquant les outils de nettoyage des PC ou lors de la sortie de la version 4 il y a un an et demi.

Et bien cette fois, c'est la version 5 du logiciel qui fait son apparition, avec son lot de nouveautés.

Tout d'abord, l'interface a été revue (plus moderne, épurée, avec une tendance un peu "Material Design" - c'est la mode).


Et puis, les fonctions ont été améliorées et optimisées notamment vis à vis de Chrome.

 Alors, il n'y a plus lieu d'hésiter : pour ceux qui utilisent déjà, il faut passer à la version 5, pour les autres, c'est l'occasion ou jamais de s'y mettre.

A noter que le logiciel est toujours et encore disponible gratuitement et également en version portable.


vendredi 28 novembre 2014

Aujourd'hui, c'est Black Friday


Aujourd'hui, c'est Black Friday !!!

Un vendredi noir pour les prix.
Encore une idée américaine pour nous faire dépenser. C'est un peu comme Halloween, un truc qui ne vient pas de chez moi, mais un très bon prétexte pour nous faire dépenser.

Le Black Friday aux États-Unis désigne le lendemain du repas de Thanksgiving, qui marque traditionnellement le coup d’envoi de la période des achats de fin d’année.

C'est donc l'occasion de mettre en route la machine commerciale des fêtes de fin d'année, si cela n'est pas encore fait.

En tout cas, cela pourra être également la possibilité de trouver une petite promotion sympathique. 





jeudi 27 novembre 2014

4G : point de situation

Cela fait maintenant plus d'un an que les quatre opérateurs possédant leur propre réseau physique ont activé la 4G. Ces derniers temps, l'actualité n'est pas très en riche à ce sujet. Alors où en est-on exactement ? Car effectivement le fait de se lancer dans la 4G ne signifie pas pour autant que la couverture soit complète sur le territoire (je pense qu'on en est encore aujourd'hui très loin). Cela n'empêche pas pour autant les opérateurs de proposer des forfaits 4G. Je n'ose même pas évoquer la question de la finalisation de la couverture 3G (qui dans une certaine logique d’honnêteté envers le client aurait dû être terminée avant de s'attaquer à autre chose). Mais la règle commerciale est la plus forte. On commence même à aborder la question de la 4G+ ou de la 5G ...

Alors pour se faire une idée de la situation et de sa réalité, comment peut-on s'y prendre ? Le mieux est encore d'aller voir sur le terrain ce qu'il se passe réellement. Il suffit pour cela d'utiliser un outil comme Sensorly qui s'alimente grâce aux contributions et aux relevés des personnes qui installent l'application sur leur smartphone. Au moins, on voit ce qu'il en est vraiment. Bien que ces relevés ne soient que partiels (puisse qu'il n'y a que ceux qui installent l'outil qui effectuent ces relevés et qu'ils ne sont pas censés faire un balayage complet du territoire), on peut déjà se faire une petite idée de la situation.

Je me suis donc interrogé sur ce que pouvait être la couverture 4G de la commune de Dunkerque (aux alentours de 100 000 habitants pour 50 kilomètres carrés) pour voir ce dont je pouvais bénéficier suivant les opérateurs.

Le résultat est assez intéressant et varie considérablement d'un opérateur à l'autre et se passe de commentaires (on a presque le choix entre rien et pas grand chose ...) :


Par contre, un point sur lequel tous les opérateurs sont au même niveau : dès que l'on quitte la commune,  la couverture passe à zéro.

On peut également voir que même sur les zones couvertes les débits sont loin d'être optimums ...

Comme quoi, il y a encore du boulot et le 100 % couverture 4G est loin d'être atteint !


mercredi 19 novembre 2014

Technologie wearable ?


Encore un nouveau mot qu'il faudra ajouter dans le dictionnaire !!!

Si l'on suit la définition d'une technologie wearable (ou mettable), il s'agit en gros de vêtements ou d'accessoires équipés d'éléments technologiques que l'on peut porter.

On s'est d'abord équipés avec des smartphones, puis de bracelets connectés, des lunettes connectées, alors maintenant c'est au tour des vêtements de s'y mettre aussi. Cela va finir par créer des interférences, entre le wifi, la 3G, le bluetooth, le RFID, le NFC ... ou alors nous allons nous faire électrocuter ...

Un peu plus sérieusement se tenait hier à Paris la conférence Wearable Tech où des starts-up on eu l'occasion de présenter leurs objets "wearables".

On n'arrête pas le progrès.


samedi 15 novembre 2014

TinEye, pour faire parler les images

Grace ou à cause de la technologie, on trouve aujourd'hui des milliards de photos, d'images au format numérique qui circulent et s'échangent sur le net. 

L'image a pris ces dernières années une place importante dans notre société. Elle peut nous apporter beaucoup d'informations, une simple image peut se passer de commentaires pour nous apporter des informations en lieu et place d'un message écrit.

Mais attention, l'image est-elle toujours le stricte reflet de la réalité ?

Je n'en suis pas persuadé.

Il est maintenant aussi simple de prendre une photo ou de créer une image que d'en modifier, rectifier, déformer ou en trafiquer une.

Du coup, plus moyen de se savoir si l'image qu'on a sous les yeux est belle et bien réelle.

C'est d'ailleurs à cette occasion, que BFMTV diffuse un reportage sur les manipulateurs du net qui illustre ce principe de déformation de l'information en modifiant entre autres, une image.


Le problème lorsqu'on se retrouve en présence d'une image sortie de son contexte ou dont on ne connait pas la provenance, c'est de pouvoir s'assurer de son authenticité.

Il existe un moyen pourtant de pouvoir s'en assurer dans une bonne partie des cas.

Il y a quelques temps, on a bien rigolé au sujet de l'affaire des trains trop larges pour entrer dans certaines gares. C'est à cette occasion qu'on a vu fleurir sur le net, un tas de photos plus ou moins réelles pour illustrer cette affaire.


C'est imagé pour illustrer l'histoire des trains trop larges. Sauf que cette image n'est pas réelle. Alors comment peut-on facilement le vérifier ?

Il existe un site TinEye qui permet de vérifier l'information, une recherche inverse à partir d'une image.



Il suffit de désigner une image stockée sur une machine ou  de donner l'adresse d'une image sur le web. TinEye va alors chercher sur le net toutes images qui ressemblent d'une certaine manière à celle proposée.

C'est alors qu'on pourra facilement constater que la photo initiale n'est pas tout à fait la même :


Il est clair, en dehors de toute considération relative à l'histoire des trains trop larges, que la première image a été bricolée, ce qui n'est cependant pas évident au premier regard.

Tineye est donc un service très simple d'accès qui permet assez souvent de pouvoir vérifier si une image n'a pas été modifiée. Elle peut également permettre de trouver les images identiques mais dans d'autres tailles de celle entrée.

Il est à noter que l'application existe également sous forme d'une extension pour le navigateur chrome.










jeudi 13 novembre 2014

Data Center, humanité virtuelle !

Les Data Centers sont un peu la partie immergée de l'iceberg. Ce sont d’énormes entrepôts de données mais très peu connus du grand public. Au mieux, on parlera du Cloud mais sans vraiment aller peu loin. 

Hors ces Data Centers constituent aujourd'hui une part de plus en plus importante de notre informatique. Toutes nos données migrent progressivement vers ces centres de stockage informatique. Et comme de plus en plus de choses se virtualisent, les besoins de stockage ne cessent de croître.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que cela commence à donner le vertige :

- dans le monde, un nouveau data center est mis en service tous les jours.
- 2 % de la consommation électrique mondiale (et 5% en 2020) utilisée pour les Data Centers.
- 135 entrepôts de données en France
....  





Au rythme où vont les choses, nous allons bientôt créer une deuxième société entièrement virtualisée ...

mercredi 12 novembre 2014

Facebook ne vous montre pas tout !


Même si on peut avoir l'impression que notre mur Facebook semble chaque jour bien rempli, il ne reflète environ que 20 % de ce qu'il pourrait être ... 

Le principe de base du mur Facebook est pourtant simple : il s'alimente grâce à ce que publient nos amis sur leur propre mur ainsi qu'avec celui des pages pour lesquelles vous vous êtes abonnés.

En bien en fait non, ce n'est pas la réalité. Des algorithmes et des mécanismes en arrière-plan orchestrent scientifiquement tout cela pour vous servir un mur savamment bricolé. Tout cela peut varier, les algorithmes évoluent régulièrement, peuvent différer d'un pays à l'autre, d'un support à l'autre (effectivement, si vous affichez votre mur sur un PC vous constaterez qu'il peut être légèrement différent de celui de votre smartphone, ... étonnant non ?).



Alors, restons vigilants à ce que Facebook veut bien nous montrer : entre ce que nous voyons et ce aurions dû voir, Facebook a entre-temps corrigé la copie !!!

Par contre, allez faire un petit tour sur quelques sites marchands pour choisir une paire de baskets, un séjour à la montagne ou une nouvelle cafetière et vous verrez comme par magie votre mur s'enrichir de publicités en rapport avec vos visites sur ces sites marchands ... intéressant !

Les détails  concernant ce que Facebook veut bien nous montrer :



Réalité déformée ?

samedi 8 novembre 2014

Réseautage, quésaco ?


On parle de plus en plus de réseautage ... mais de quoi s'agit-il exactement ?

Encore un nouveau terme arrivé dans notre vocabulaire de tous les jours.

D'après le dictionnaire, il s'agit d'une action qui consiste à créer un réseau de contacts sociaux et professionnels, notamment au moyen d'internet.

Encore une fois, internet est venu bouleverser nos habitudes et notre quotidien.

Peut-être à cause ces dernières années du développement des réseaux sociaux tels que Facebook ou Google+ ou Viadeo et Linkedin plus professionnels, on assiste à une nouvelle façon de créer des interactions entre les personnes.

Jeudi soir sur France2, l'émission Envoyé spécial (disponible en replay) abordait justement la question du réseautage notamment dans le cadre d'une recherche d'emploi, l'idée étant de se créer un réseau de connaissances soit lors de rencontres ou par internet. Grâce à ce réseautage, il devient ensuite plus facile d'échanger et de transmettre la bonne information aux bonnes personnes. Chacun peut alors tisser sa toile grâce à la toile ...


On ne remplit plus son carnet d'adresses, on réseaute ...

Le monde bouge.


jeudi 6 novembre 2014

Google Inbox, premières impressions


Cela fait maintenant une semaine que j'ai l'occasion de pouvoir tester la nouvelle application de Google, accessible uniquement sur invitation pour l'instant, à savoir Inbox.

Comme tout informaticien qui se respecte, j'ai donc poussé la curiosité pour voir comment cela fonctionnait.

Inbox se présente comme une application qui pourrait révolutionner le mail ou tout au moins qui devrait permettre d'avoir une approche nouvelle de la gestion et de l'échange de mails.

L'application est accessible via une application sous Android et via une interface web, comme le fait déjà Gmail, Google Agenda, Google Keep ...

Il faut noter que l'on peut utiliser conjointement Gmail et Inbox.

Ma première impression reste cependant mitigée.

L'application Gmail m'apporte pour l'instant tout ce dont on a besoin pour gérer ses mails que ce soit sur internet ou sous android.



Depuis mai 2013, Gmail s'est enrichi d'un système de classement des mails par onglet, et je dois avouer que cette option est bien pratique, une sorte de classement à l'arrivée.

Je suis également habitué depuis de longues années à travailler avec une interface en trois parties : un bandeau à gauche pour les libellés, une partie à droite pour la liste des messages, une partie en dessous pour l'aperçu. Et lorsqu'on est habitué à ce type d'interface, il est difficile de s'en passer. En effet, dans la version web d'inbox, les messages apparaissent groupés et on ne voit principalement que les titres des messages.

L"application sous android est sympathique et fluide mais elle arrive au mauvais moment : Google vient de diffuser la version 5 de Gmail au look "Material Design" qui apparaît comme très séduisante.

Le fait de vouloir grouper les mails - comme le fait Inbox - me gène pour deux raisons :

- sous-traiter par un automate le regroupement de mails n'est pas complètement fiable et il y a des rapprochements incohérents, ce qui peut aboutir à la perte de certains messages.

- c'est encore une fois une intrusion plus poussée dans la confidentialité des correspondances même si cette notion reste relative.

En somme, un effet de simplification (par regroupement) qui m'apparaît plutôt comme un point négatif.

Concernant les rappels et les mails à traiter cela reste à voir.

Je pense qu'il faut encore continuer l'expérimentation, car l'usage quotidien d'un client de messagerie ainsi que les habitudes qui vont avec ne se changent pas du jour au lendemain. 









mercredi 5 novembre 2014

Smartphones, l'envers du décor



Ce n'est pas un scoop, beaucoup en ont déjà parlé, France 2 a diffusé hier soir un superbe reportage concernant la face cachée de la fabrication de nos smartphones, l’émission est disponible en relay sur Pluzz pour ceux ou celles qui l'auraient ratée.




J'y ai personnellement appris beaucoup de choses et j'espère par ma modeste contribution pouvoir en éclairer d'autres sur cette partie cachée de la sphère technologique en charge de la fabrication de nos smartphones.

Et oui, tout n'est pas rose dans le merveilleux monde de la technologie mobile. Très loin des publicités, des shows de présentation, des jolies machines qui font rêver, l'émission #cashinvestigation a levé le voile hier sur une toute autre réalité :

- conditions de travail dans les usines de production ou dans les mines d'extraction des métaux nécessaires à la fabrication, 

- travail d'enfants, ... 

bref, des choses pas très jolies et pour lesquelles, il n'y a pas de quoi être fier.

Ce qui est apparu comme incontestable et inadmissible dans ce reportage, c'est l’indifférence ou méconnaissance des grands acteurs du marché. Les patrons ou grands dirigeants de ces sociétés font la sourde oreille quand on veut aborder le sujet.

Ne serait-ce qu'au niveau de ce que représente la main d'oeuvre ... pas plus de 3 euros sur une machine qui peut être vendue entre 600 et 1000 euros avec une confortable marge pouvant aller jusqu'à 60 %.

En somme, un envers du décor beaucoup moins joli que ce qui se passe sur le devant de la scène.

Un reportage à voir et qui invite à la réflexion !










vendredi 31 octobre 2014

Attention, la 4G+ arrive ....



Sosh annonce ajouter dans son forfait la 4 G+ sans surcoût. Il faudrait peut-être commencer par finir de couvrir le territoire avec de la 4G, avant d'aller s'égarer dans un nouveau chantier.

Il faut ajouter à cela que les smartphones en capacité de capter la 4G+ se comptent aujourd'hui sur les doigts.





jeudi 16 octobre 2014

Smartphones haut de gramme, grosses marges


Hier soir, Google officialisait son tout dernier smartphone, à savoir le Google Nexus 6. Je ne reviendrai pas sur les détails de cet événement, beaucoup d'autres l'on déjà fait !

Mais même si à l'heure actuelle rien n'est encore officiel, il semblerait que ce dernier bijou soit commercialisé aux alentours des 570 euros pour le premier modèle à 32 Go (le Nexus 5, la version précédente,  était lui à 349 euros, un joli bon en avant). 

C'est donc l'occasion pour Google de rejoindre les ténors du haut de gamme ou faut-il plutôt dire les ténors des prix élevés, ainsi proposer une machine presque deux fois plus chère que celle de l'an dernier. 

Certes, Apple a fait plus fort, en franchissant la barre des mille euros avec son Iphone 6 plus. Mais tout de même, il faudrait peut-être penser à rester raisonnable !

 A ce sujet, le magazine Capital a publié ces derniers jours un article qui tente d'estimer les marges que peuvent se faire sur ces bijoux technologiques haut de gamme, une marge qui peut quand même attendre 75 % ...



Des marges bien confortables en général !




Pour partager la connaissance



Quelqu'un disait :

La connaissance ne vaut que si elle est partagée !

Je ne sais pas si cela se vérifie toujours mais en tout cas le partage de connaissances permet d'avancer et de ne pas se casser les dents là où d'autres ont essuyé les plâtres avant nous !  

A l'heure où le "tuto" a remplacé le bon vieux mode d'emploi (le truc qu'on commence à lire quand tout va mal ...)... une stratup liloise se lance dans l'aventure :



pour créer ses propres tuto ou trouver des solutions aux petits soucis quotidiens dans tous les domaines grâce à ceux qui ont partagé !

Il y en a un peu pour tous les goûts, pas seulement en informatique.


Une initiative à encourager !



mercredi 15 octobre 2014

Louer plutôt que d'acheter !


Les temps changent et les habitudes également.

Plutôt que d'acheter des biens, est-il préférable de louer, que ce soit pour de l'électroménager, un téléviseur ou même un ordinateur ?

Pour faire face à l'obsolescence programmée de certains appareils hautement technologiques, la location pourrait être une parade. Certains le font déjà dans le domaine de la téléphonie...

Il n'est plus nécessaire d'investir dans un appareil, le louer permet alors aussi d'étaler le paiement.

C'est en tout cas ce que propose le site http://www.lokeo.fr en faisant le pari de l'évolution de nos modes de consommation : un principe de location avec services inclus.




Une manière également de pouvoir bénéficier d'un accompagnement pour maîtriser la technologie sans avoir à mettre les mains dans le moteur.