Envoyé spécial : la guerre de la téléphonie mobile

Jeudi soir, il y avait un reportage sur France2 qui abordait le sujet de la guerre que se livrent les opérateurs de  téléphonie mobile. Ce n'est pas nouveau, mais il est vrai que le sujet est d'actualité, d'autant plus que Free mobile fête son premier anniversaire. Et cela fait un an que l'arrivée de Free a entièrement bousculé le domaine de la téléphonie mobile.

Les problèmes de réception en 3G ont été évoqués entre des portables Free et Orange qui utilisent le même réseau. Un contrat d'itinérance a été passé par Free pour utiliser les réseau Orange tant qu'il n'a pas l'infrastructure nécessaire. Même si Free est apparu comme moins bon qu'Orange, les soucis seront, je pense, rapidement solutionnés. Il ne faut pas oublier une chose qui me paraît essentielle : Free n'a qu'un an d'existence en matière de téléphonie mobile. Face aux ténors du secteur, qui ont construit leur réseau en une quinzaine d'années, Free a quant à lui, monté une infrastructure similaire en une année et compte aujourd'hui 5 millions d'abonnés. C'est une véritable prouesse et il n'a pas à rougir. Pour devenir le 4ème opérateur mobile en France, Free doit monter un réseau physique, certes incomplet pour l'instant, mais également tout ce qui va avec : centre technique, centre d'appel, aspect administratif, toute la partie informatique, la logistique....

Dans le reportage, les modalités de calculs du coût d'un mobile et d'un forfait sont clairement détaillées pour le consommateur. En partant d'un modèle donné, on calcul le coût total en fonction de l'engagement. On compare alors les différentes offres sur un coût annuel.

Petit bémol, tout de même, le cas des "mnvo" ou opérateurs virtuels n'a pas été abordé dans le reportage et, c'est un peu dommage car ils sont aussi de la partie.

Le sujet de la téléphonie mobile est très intéressant car il n'y a pas un jour sans qu'il ne se passe quelque chose, pas de place pour la monotonie. C'est un feuilleton qui se suit au quotidien. 

C'est un secteur dans lequel tout bouge très vite, où il faut maintenant parler mobilité plutôt que de simple téléphonie.