dimanche 24 février 2013

Windows : virage au bleu

J'ai eu l'occasion de pouvoir suivre les évolutions de windows pratiquement depuis ses débuts.


Si mes souvenirs sont bons, c'est vers le milieu des années 1980 que j'ai commencé à utiliser une interface windows en version 2 puis en version 3. Puis est arrivée la version 95 suivie de la version 98. Après un bref passage par la version millénium, est alors apparue la version Xp, suivie de Vista, puis Seven.

Aujourd'hui, c'est au tour de windows 8, mais on nous annonce déjà l'arrivée de windows blue.

Et oui, cela fait déjà presque 30 ans que l'on assiste régulièrement aux évolutions du paysage microsoft sur nos chers ordinateurs.

Chacune de ces version nous a été livrée avec son lot de nouveautés, et à chaque occasion, cela nous a été présenté comme LA version à adopter.

Mais il y a, à mon sens, un point important à retenir dans cette aventure : durant toutes ces années, la quasi-totalité des ordinateurs vendus aux particuliers ont été livrés avec windows et l'ordinateur et le système étaient quasiment indissociables. De ce fait, nous avions droit à windows ou ..à windows.

Nous avons donc été fortement influencés et habités à ...windows.

C'est un peu dommage, qu'il n'y ai pas vraiment eu de concurrence, pas de possibilité de faire son choix aussi bien concernant le choix du système ni même au niveau de sa version.

C'est d'autant plus dommageable que windows n'est pas, dans ce contexte, une finalité mais simplement une inteface entre la machine et l'utilisateur qui doit permettre l'installation et l'utilisation de logiciels.

Je pense que l'on pourrait encore en discuter pendant un bout de temps, le sujet se prête à la discussion.

Alors que nous apportera windows blue, il faudra attendre cet été pour en savoir plus. Espérons que le "blue" ne sera pas en rapport avec les superbes écrans bleus auxquels microsoft nous avait malheureusement habitué à une certaine époque...

Affaire à suite...

mardi 19 février 2013

Les stores : des magasins, des vrais cette fois !

Dans l'actualité ces derniers jours, on apprend que google pourrait ouvrir cette année des magasins, de véritables magasins bien réels et pas virtuels cette fois.

C'est un mouvement qui va l'encontre de l'évolution de l'informatique de ces dernières années, puisque l'idée générale est bien de vouloir tout virtualiser et de permettre à l'informatique d'effectuer sa fonction de superbe aspirateur (L'informatique : un formidable aspirateur). 

L'informatique (de manière plus générale la technologie) et le commerce ont toujours eu des rapports particuliers. La technologie fait vendre. Qui n'a pas envie de la dernière technologie sortie, du dernier portable à la mode. Mais la technologie se trouve freinée par la vente. Il faut d'abord écouler les stocks d'un produit avant de sortir la version suivante. Ou alors, il faut absolument sortir une nouvelle version d'un produit de peur de se faire devancer par la concurrence. C'est alors que peut voir sortir des nouveaux modèles de produits qui n'apportent pas grand chose de neuf par rapport à la version précédente...et qui même parfois auraient mérité de rester encore quelques temps en couveuse avant de se retrouver sur le marché à l'état de prématuré.  

A titre d'exemple, Microsoft nous livre depuis plus de trente ans des évolutions de son système d'exploitation windows, qui évolue régulièrement à chaque version, sans que cela soit linéaire (la quantité de nouveautés apportée par chaque nouvelle version n'est pas la même). Et tout cela, sans compter le nombre de "services pack", correctifs et rustines en tout genre qu'il faut sans cesse apporter pour pouvoir maintenir le système en vie. Et ce n'est là qu'un exemple parmi tant d'autres...

Bref, une évolution à deux vitesses : celle imposée par le courant commercial et celle de l'évolution de la technologie. 

Mais revenons à nos stores. L'informatique cherche à virtualiser de plus en plus de choses. C'est comme cela que nous avons vu apparaître ces dernières années, des "stores", des magasins virtuels qui ont pour objectif de nous vendre des produits tout aussi virtuels. Il s'agit par exemple des "google play","app store", "samsung apps" pour les plus connus. Car le logiciel peut aussi s'assimiler à une entité virtuelle. Un logiciel n'est qu'une suite de 0 et de 1 bien organisés sur un support. La frontière entre le réel et le virtuel est assez difficile à définir dans ce contexte. La seule chose qui n'est pas virtuelle dans cette histoire, c'est l'argent du consommateur...

Google pourrait donc ouvrir cette année de véritables magasins, peut-être donc à l'encontre de l'élan de virtualisation que suit l'informatique depuis ces dernières années, mais ne serait-ce que pour nous rappeler que dernière tout cela, il y a encore des êtres humains, en chair et en os cette fois.




jeudi 14 février 2013

Qwant : de la recherche à la découverte ...

Google apparaît aujourd'hui comme étant LE moteur de recherche.

En effet, que ce soit au niveau de la France ou au niveau mondial, plus de neuf personnes sur dix utilisent le moteur de recherche google pour trouver ce qu'ils recherchent sur internet.

Au fil des ans, google a su s'imposer comme leader dans le domaine grâce à son moteur de recherche, à la fois sobre et d'une redoutable efficacité.

Mais il faut cependant, à mon avis, savoir parfois casser les habitudes et sortir des routes toutes tracées pour pouvoir emprunter d'autres chemins.

Le moteur de recherche est généralement la porte d'entrée sur internet mais il est également l'interface entre l'homme et la machine. Je cherche quelque chose et je demande au moteur de recherche de me le trouver.

Les questions qu'il faut alors se poser : le moteur de recherche a bien compris ma requête ? Il m'a fourni les bons résultats, les résultats les plus pertinents ?

J'avais déjà eu l'occasion d'aborder un peu ce sujet, dans un post précèdent (Mapsaurus : une application interessante) où j'avais évoqué les exemples de Mapsaurus et Kartoo (malheureusement arrêté maintenant) qui avaient le mérite d'aborder les choses différemment.

Dans le même ordre d'idée et puisqu'il faut saluer des initiatives françaises, j'ai découvert un nouveau moteur de recherche intitulé "Qwant", encore en version beta mais qui mérite le détour.




Qwant aborde les choses différemment, avec en premier lieu une interface différente et en plus, la particularité d'effectuer ses recherches au sein même des réseaux sociaux, qui prennent une place de plus en plus importante dans le paysage internet. Les résultats des recherches sont regroupés suivant 4 grandes thématiques : le live, les médias, les réseaux sociaux et le shopping.

Comme le précise le directeur du projet Qwant, en l’avançant comme argument , Qwant constitue plus qu'un moteur de recherche, c'est un moteur de découvertes.

Alors faut-il adopter Qwant ? Peux-t-on se passer de google ?

L'avenir nous le dira.

En tout cas, il faut tester Qwant, ne serais-ce que pour la curiosité : Qwant



mardi 12 février 2013

Dans le famille google, je demande Google Analytics

Google analytics est un outil proposé par google qui permet d'effectuer une analyse d'audience d'un site web. Il est alors possible d'obtenir un ensemble de données, d'indicateurs concernant la fréquentation d'un site web.



De ce fait, comme je suis curieux de nature - comme beaucoup d'informaticiens d'ailleurs, j'utilise cet outil pour obtenir une analyse d'audience de mon blog "Mon informatique au quotidien" et collecter ainsi une foule d'indicateurs qui peuvent être plus ou moins intéressants suivant ce que l'on recherche.

Il ne faut pas avoir peur alors de se trouver immédiatement submergé de données en tout genre.

L'idée étant, après avoir fait le tri, de tirer un certain nombre de conclusions, qui permettent de rectifier le tir en améliorant son site et donc logiquement son audience. Je n'en suis pas à ce stade, et mon idée n'est pas de faire du chiffre à tout prix. Mon blog n'ayant aussi que trois mois d'existence, il est encore un peu tôt pour tirer de réelles conclusions.



Voici donc quelques informations qui ont retenu mon attention :

- des statistiques en temps réel, qui donnent le nombre de personnes actuellement sur le site, la ou les pages actives, leur localisation géographique.

- le nombre de visites par heure, jour, semaine ou mois, les pages visitées, la durée moyenne de chaque visite, le pourcentage de visites uniques et celui de ceux qui reviennent, le taux de rebond (pourcentage d'internautes ayant visité une page puis qui ont quitté ensuite le site).

- l'origine de l'accès au site (Recherche, site réfèrent ou accès direct) et les mots-clés recherchés.

- Le navigateur, le système d'exploitation, ordinateur ou mobile, la résolution écran

- La langue, la ville et le pays du visiteur.

- La couleur des chaussettes de l'internaute (non, çà c'est pour rire)

Bon, je pense que je vais arrêter là, la liste des indicateurs et attendre un peu avant de me lancer dans une analyse de tout cela.

A noter qu'il existe une version sous android, moins fournie mais qui fonctionne très bien.

lundi 11 février 2013

Le web : les chiffres de la démesure



Juste histoire de se donner le vertige.

Il me vient souvent à l'esprit cette réflexion concernant les sommets que peuvent attendre certains chiffres lorsqu'on parle d'internet ou de l'informatique en général.

J'avais déjà eu l'occasion d'aborder ce sujet en évoquant le projet Numelyo (Numelyo, un projet pharaonique) : la bibliothèque de Lyon en partenariat avec Google et les quelques 450 000 ouvrages concernés par la numérisation.

Mais cette fois, c'est en lisant un article qui évoquait le nombre de photos qui avaient été prises lors du mariage du Prince Albert de Monaco en juin 2011. Je ne suis pas spécialement adepte des mariages princiers mais j'ai simplement retenu de cet évènement qu'on estimait à environ 370 millions le nombre de photographies qui avaient faites pour couvrir l'évènement. Et c'est précisément ce chiffre qui a retenu mon attention. 370 millions (c'est six fois la population de la France), et ce chiffre ne se rapporte qu'à un seul évènement, certes de portée mondiale, au regard de la médiatisation de la principauté de Monaco.

Je pense que la quasi-totalité de ces photos sont numériques et que, de ce fait, du jour au lendemain, les ordinateurs, les serveurs, le web, les clés usb, les cartes micro-sd et autres supports se sont vus recevoir ces clichés.

Et il ne s'agit là que d'un exemple isolé. Chaque évènement aujourd'hui est immédiatement accompagné de son lot de clichés numériques qui viennent nourrir toutes sortes de supports informatiques, qu'il s'agisse d'un évènement sportif, d'un fait d'actualité, d'une sortie entre amis ou plus simplement du gâteau d'anniversaire de la cousine ou des vêtements à vendre sur le bon coin ....

Tout cela a été rendu possible grâce à l'informatique et au passage au numérique. On assiste à une augmentation constante du nombre de clichés qui immortalisent un évènement ou un instant quel qu'il soit pour garder et partager des moments passés. 

Bien malin celui qui pourra nous dire combien compte-on aujourd'hui de photos numériques stockées sur le web ! 


samedi 9 février 2013

La recherche d'images sur google évolue

Google vient d'annoncer une évolution de son outil de recherche d'images.

La recherche d'images permet maintenant de visualiser directement les images dans la liste de résultats sous la forme d'une fenêtre de prévisualisation :




Il n'est plus nécessaire d'afficher une image dans un nouvel écran, tout se passe sur la même page. Une amélioration sympathique qui donne une autre dimension à la recherche d'images.


vendredi 8 février 2013

Les outils en ligne

L'évolution des technologies, la généralisation d'internet, la mode du cloud font que l'on voit se développer de plus en plus d'outils en ligne.

Mais qu'est ce qu'un outil en ligne ?

Sans rentrer dans les détails ni faire un copier-coller d'une définition en provenance de wikipédia ou autre, on peut dire qu'il s'agit de disposer d'un outil (ou logiciel) non pas installé sur une machine mais directement accessible et utilisable sur internet. Voilà pour la définition que j'en ferai.

Encore un coup de l'aspirateur (L'informatique, un formidable aspirateur !!!). 

Deux exemples pour illustrer mes propos :

- gmail pour remplacer un client de messagerie.
- google document pour remplacer word ou writer

...mais il commence à y en avoir de plus en plus. 

Les logiciels se trouvent directement intégrés au web.

Il n'y a plus rien à installer sur l'ordinateur, pas de mise à jour à faire ni de correctifs à passer.
De même, en cas de changement d'ordinateur, pas de logiciel à ré-installer. Tout cela devient transparent pour l'utilisateur. L’ordinateur,  la tablette ou le smartphones se trouvent alors réduits au simple titre de terminal. Le chromebook constitue un cas tout à fait intéressant : tout se passe dans le navigateur, aucun logiciel à installer.

Les outils en lignent se multiplient et s'enrichissement progressivement. 

Seul point délicat, il faut être connecté à internet, quoique certains outils commencent à travailler en mode déconnecté. 

Les outils en ligne ne remplacement pas encore complètement les logiciels mais cela arrive doucement. Pour des travaux lourds et poussés en bureautique par exemple, les logiciels installés restent les plus adaptés.

Mais je pense que progressivement la donne risque de changer. C'est un peu aussi la disparition des distributeurs de logiciels. Là encore l'aspirateur informatique remplit sa mission. Un pas supplémentaire vers la dématérialisation.

Pour l'utilisateur final, celui qui ni connait rien en informatique ou qui ne veut pas s'embêter, les outils sont alors la solution adéquate.